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Si seulement j'avais obéi... (Ces petites choses #1)

Updated: Jan 3, 2022

Konnichiwa (こんにづは) pierre prĂ©cieuse. Que le SEIGNEUR bĂ©nisse ta journĂ©e, ta semaine et tes trajets. C'est une chose de discerner les temps et les saisons, s'en est une autre de s'y prĂ©parer sagement. La qualitĂ© de ta prĂ©paration rĂ©vĂšle l'Ă©difice que CHRIST bĂątira au travers de toi. Que le SAINT-ESPRIT t'aide Ă  bien vivre tes transitions ! Tu es bĂ©ni(e) !



"Parce que tu m'as vu, tu crois ! lui dit JESUS. Heureux ceux qui croient sans avoir vu." ____

Jean 20 :29 (BDS)




Je me souviens d'un vendredi, il y a six ans. Je prévoyais de rejoindre des amies aprÚs le boulot. Nous avions prévu de diner dans un restaurant, et ensuite d'aller au bowling. J'étais en stage de fin d'études en région parisienne. L'hiver s'achevait avec des températures d'été. Habituellement, j'allais au bureau en ballerine ou en sneakers. Mais ce jour-là, j'avais chaussé des escarpins noirs. "Pour une fois, je ne serai pas la plus courte sur les photos", me disais-je. Le SAINT-ESPRIT me conseilla de mettre des sneakers ou tout au moins de prévoir une paire de ballerine dans mon sac. Je ne L'ai pas écouté.



ArrivĂ©e au bureau, j'ai dĂ©marrĂ© la journĂ©e comme d'habitude : des mails, des appels, une rĂ©union, deux analyses, un rapport et la pause dĂ©jeuner. C'Ă©tait une belle journĂ©e. Il faisait vraiment beau. De mon bureau situĂ© au onziĂšme Ă©tage, la vue Ă©tait magnifique. Ma collĂšgue trĂšs bavarde Ă©tait en congĂ©. J'apprĂ©ciais sa compagnie, mais certains jours entre les appels et les visites des collĂšgues, j'avais vraiment du mal Ă  bosser. Comme j'apprĂ©ciais le silence !


Tout à coup, l'alarme incendie résonne. Nous sommes en plein milieu de l'aprÚs-midi. De mon siÚge, je vois les gens se lever précipitamment, mais je reste assise à ma place, faisant semblant de rien entendre. La semaine derniÚre, nous avions six fois simulé des exercices d'évacuations. Je commençais à en avoir assez des alarmes et des évacuations à répétition. "C'est bon là, faut pas abuser" me disais-je.


Au bout de quinze minutes, j'ai rĂ©alisĂ© que l'alarme retentissait encore. En simulation, l'alarme s'arrĂȘtait au bout de sept minutes. Sept minutes durant lesquelles nous devrions tous avoir quittĂ© nos bureaux. Un agent de sĂ©curitĂ© passant vĂ©rifier que les bureaux Ă©taient vides et les armoires fermĂ©es, m'aperçu. "Ce n'est pas une simulation, prenez les escaliers immĂ©diatement. Il y a un incendie dans les cuisines du restaurant d'entreprise." me dit-il. Promptement je prends mon sac, et je quitte mon bureau en parlant en langue. Dis comme ça je parais trĂšs spirituelle, n'est-ce pas 🙂 ? Au bout d'une demi-heure, nous fĂ»mes autorisĂ©s Ă  retourner dans nos bureaux. AllĂ©luia ! DIEU est trop fort ! Ah oui " La priĂšre fervente du juste a une grande efficacitĂ©". (Jacques 5:16) Amen !


Bonne nouvelle au dĂ©tail prĂšs que les ascenseurs sont bloquĂ©s. Commence alors un monologue intĂ©rieur : "Non, sĂ©rieux ? Et si j'en profitais pour partir ? Je suis sĂ»rement entrain de rĂȘver. Vu le nombre de songes et visions que j'ai par semaine ce ne serait pas surprenant. Non, je ne rĂȘve pas, la scĂšne est rĂ©elle. J'ai un reporting Ă  envoyer et ma manager sait que je suis lĂ . Je ne sais pas mentir. Que lui dirais-je ? Ok mais, toute de mĂȘme. La descente n'Ă©tait dĂ©jĂ  pas un cadeau, mais lĂ , j'aimerais bien qu'un ange fasse quelque chose... 🙁 Si seulement j'avais obĂ©i au SAINT-ESPRIT."

Vaillamment, je gravis les onze Ă©tages d'escaliers. Oui onze... Sans surprise j'assiste Ă  la dĂ©gradation accĂ©lĂ©rĂ©e de mes beaux escarpins. Pas le temps de m'apitoyer, tellement j'ai mal aux orteils. Comble de tout, la bonbonne d'eau est vide. Il est Ă©crit " L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole [Rhema] qui sort de la bouche de DIEU" (Mathieu 4:4). Daddy je te demande pardon. Je reconnais avoir pĂ©chĂ©. J'aurais dĂ» Ă©couter le SAINT-ESPRIT. Mais le T'en prie fait quelque chose. Je suis essoufflĂ©e, j'ai mal aux orteils et j'ai hyper soif. Tu ne vas tout de mĂȘme pas me bouder pour une histoire de chaussures. Je suis ta fille ! Oui j'ai vraiment priĂ© comme ça. Sa rĂ©ponse : "En tout et partout j'ai appris Ă  ĂȘtre rassasiĂ© et Ă  avoir faim, Ă  ĂȘtre dans l'abondance et Ă  ĂȘtre dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie" (Philippiens 4:13). 🙁J'ai dit Amen.


La journĂ©e terminĂ©e je me rends au restaurant comme prĂ©vu. J'achĂšte des babouches dans la premiĂšre boutique ouverte. Tant pis pour le swag. Si tu avais vu la tĂȘte que faisait l'hĂŽtesse d'accueil quand suis arrivĂ©e au restaurant... Heureusement que la rĂ©servation Ă©tait Ă  mon nom et que les filles Ă©taient dĂ©jĂ  installĂ©es. DIEU soit louĂ© j'ai passĂ© une superbe soirĂ©e avec elles. Les babouches ne sont pas aussi belles que les dĂ©funts escarpins, mais ça va. J'ai la banane. 🙂 L'arrĂȘt de bus est dĂ©placĂ© pour cause de travaux. J'ai gravi onze Ă©tages d'escaliers aujourd'hui. Marcher huit minutes ne me ferra pas de mal. MĂȘme pas peur. A peine je descends du bus qu'il se met Ă  pleuvoir. J'ai priĂ© en langue mais, la pluie ne s'est pas arrĂȘtĂ©e... 🙁 Je te laisse imaginer dans quel Ă©tat je suis arrivĂ©e chez moi. Si seulement j'avais obĂ©i au SAINT-ESPRIT.



Tout compte fait, PÈRE, je te bĂ©nis. Oui, je te bĂ©nis. Ça aurait pu ĂȘtre pire. Tu as fait bien plus que me prĂ©server : Tu m'as enseignĂ©e. Je reconnais qu'aucun de tes conseils n'est vain. T'Ă©couter dans les petites choses m'Ă©pargne de grands ennuis.


La leçon ⬇

En choisissant JÉSUS, nous nous sommes engagĂ©(e)s dans une relation et non une religion. DIEU s'intĂ©resse aux petites choses du quotidien. DIEU exauce les priĂšres sincĂšres et non les caprices. Ne prolonge pas les consĂ©quences de ta dĂ©sobĂ©issance, repens-toi promptement. La priĂšre n'est pas un substitut Ă  l'obĂ©issance. Épargne-toi l'inutile, Ă©coute le SAINT-ESPRIT.



** Konnichiwa (こんにづは) = Bonjour en japonais


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