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Entretien d'embauche : parler de ses motivations et des raisons de son départ

Updated: Apr 27


Magandang umaga réponse de DIEU à une prière ! Je te salue dans le nom de JÉSUS en espérant que toi et les tiens se portent bien. Les nouvelles sont bonnes, mais ne te relâche pas. Prie en langues, ne t'arrête pas. Tes intercessions sont avions de combats : des intercepteurs, des chasseurs et des bombardiers pour le Royaume.



A. Pourquoi les recruteurs posent ces questions.

C. Parler de ses motivations (conseils et pièges à éviter)

D. Parler des raisons du départ (conseils et pièges à éviter)



"Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse,qu'il la demande à DIEU, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. (Jacques 1:5, LSG) "



A. Pourquoi les recruteurs posent ces questions.


La question des motivations ou des raisons du départ peut être posée de différentes manières :

  • Qu'est-ce qui a suscité votre intérêt pour cette offre ?

  • Pourquoi cette offre vous intéresse ?

  • Pourquoi avez-vous postulé à cette offre ?

  • Qu'est-ce qui vous motive à postuler chez nous ?

  • Pourquoi pensez-vous être un bon candidat pour cette offre ?

  • Pourquoi voulez-vous quitter votre employeur actuel ?

  • Pourquoi cherchez-vous un nouvel emploi / une nouvelle opportunité ?

  • Pourquoi êtes-vous à l'écoute du marché ?

  • Pourquoi avez-vous quitté votre précédent emploi ?


Tu dois être capable de répondre à ces questions de manière claire, concise et cohérente. Ceci tout en respectant les clauses de secret professionnel, de confidentialité (discrétion) professionnelle et de non-concurrence auxquels tu es soumis(e).


Les recruteurs posent ces questions pour connaître premièrement tes motivations et ta vision à long terme . Es-tu réellement en recherche d'un emploi ? Sais-tu vraiment ce que tu veux ? As-tu un projet de carrière où es-tu uniquement à la recherche d'un meilleur salaire ? Deuxièmement, les recruteurs posent cette question pour évaluer ta communication, ton intelligence émotionnelle et relationnelle.


L'intelligence émotionnelle est la capacité de reconnaître, de comprendre, de maîtriser et exprimer ses émotions de manière authentique et bienveillante tout en distinguant ceux des autres. L'intelligence relationnelle est l'aptitude à établir des relationnelles saines et constructives avec les autres. C'est aussi l'habileté d'adapter un style de communication adapté à son ou ses interlocuteurs. L'intelligence relationnelle sous-entend, se responsabiliser, sortir de l'auto-victimisation et ne pas attendre des autres ce qu'ils ne peuvent pas donner. Il y a une différence entre parler d'un problème pour le résoudre, énoncer un fait pour l'analyser objectivement, passer son temps à dire comment on sent mal, et passer son temps à se plaindre de ce que les gens sont trop ça ou trop ceci. Je ne dis pas qu'il faut faire semblant, prétendre que ton manager et tes collègues sont ce qu'ils ne sont pas. Je dis qu'il faut faire preuve de :

  • Maturité dans ta posture : parler de tes motivations, des raisons de ton départ et non des gens. Ce n'est pas au recruteur de régler tes problèmes avec ton précédent ou employeur actuel.

  • Sagesse dans des paroles : parler de manière respectueuse, respecter les clauses de confidentialité.

  • Discernement : le recruteur n'est ni ton médiateur, ni ton confident, ni ton ami. Son objectif est de savoir si oui ou non, tu peux répondre aux exigences du poste ou regard de tes connaissances, compétences, expériences, savoir-être, disponibilités, ta manière de communiquer et ta capacité à gérer les conflits ou la pression.

  • T'abstenir de pécher : Ne pas mentir, ne pas calomnier (dire des mensonges, affirmer ou accuser sans preuves), ne pas médire (parler de faits avérés dans le seul but de maudire, nuire, salir ou se venger).

B. Parler de ses motivations (conseils et pièges à éviter)


C'est important d'avoir de l'intérêt pour l'entreprise ou son secteur d'activité. Néanmoins, les recruteurs évaluent tes compétences, ton expérience et ton savoir-être avant tes motivations. C'est au regard de tes compétences et de ton expérience que tu as été contacté par un chasseur de tête ou invité à un entretien. Parle donc du poste avant de parler de l'entreprise ou éventuellement, de son secteur d'activité. Toutes les entreprises ne sont pas célèbres et certaines ont un turnover assez élevé. Il est donc parfois mieux de mettre en avant ses motivations pour le secteur d'activité de l'entreprise avant un éventuel intérêt pour l'entreprise ou l'ONG.


Je pense qu'énumérer ses motivations en trois points, maximum quatre, est largement suffisant. Tu peux même te limiter à deux si tu préfères.

  • Les missions / Le poste : précisément, quelles sont les missions qui t'intéressent le plus ? Qu'est-ce que tu apprécies dans le poste ? En quoi ton expérience, tes qualités et ta formation seraient un avantage pour ce poste ? Ce poste se rapproche-t-il de ton projet professionnel ? Seras-tu autonome sur ce poste?

  • L'entreprise : de ton opinion personnelle, quelle est la particularité de cette entreprise ou cette association ? Qu'est-ce qui la diffère des autres ? Que penses-tu de son slogan, ses valeurs, sa culture, ses services, ses produits, sa réputation ?

  • Le secteur d'activité : As-tu de l'intérêt pour ce secteur d'activité ? Comment ce secteur se porte-t-il ? Quels sont ses défis du moment ? Est-ce un secteur traditionnel, innovateur, très concurrentiel ?

  • Autres raisons : horaires, localisation géographique, reconversion professionnelle, compétences spécifiques à acquérir ou développer, etc

Pièges à éviter :

  • Parler de son intérêt pour le poste sans faire le lien avec ses compétences et son expérience. Comme je l'ai écrit dans un précédent article, l'objectif est de convaincre et non de séduire. Encore moins d'attirer la pitié. Même si c'est l'entreprise de tes rêves, reste professionnel (le).

  • Être vague ou manquer de concision. Sois précis et concis. Si les recruteurs ont besoin de davantage d'explications, ils te le demanderont. Une astuce, si tu es un haut potentiel intellectuel et que tu penses en arborescence, est de s'enregistrer. Enregistre-toi une fois comme si tu envoyais un message audio via WhatsApp. Puis écoute-toi.

  • Ne pas être enthousiaste ou parler d'une façon monotone. Manquer de dynamisme dans son timbre vocal, parler comme si on récitait un texte.

  • Exagérer ses compétences : avoir des diplômes, une bonne expérience, des recommandations et une bonne confiance en soi, ne sont pas des excuses pour être prétentieux et dire les mensonges.

    • Quand un profil junior essaie de se faire passer un expert, il y a un problème. Le recruteur l'écoutera poliment, mais il ne le recrutera pas. Son attitude démontre qu'il n'est pas fiable. Certains recruteurs penseront qu'il prend les gens pour des idiots.

    • Quand un expert pense qu'il suffit d'être expert pour être un bon manager, c'est qu'il ne comprend pas ce qu'est une équipe. L'entreprise existe déjà sans toi, elle peut clairement se passer de toi.



C. Parler des raisons du départ (conseils et pièges à éviter)


Plusieurs raisons peuvent expliquer un départ :

  • Environnement toxique, harcèlement, mauvaise rémunération, manque de reconnaissance, désaccord managérial.

  • Besoin de relever de nouveaux challenges, d'autonomie, conflit d'intérêt.

  • Recherche d'une quête de sens au travail, reconversion professionnelle.

  • Recherche d'un équilibre vie personnelle vs professionnelle, déménagement, contraintes familiales, état de santé.

  • Délocalisation d'entreprise, licenciement, plan social, faillite.

  • Incertitude sur l'avenir de l'entreprise ou de l'ONG.

  • Projet personnel.

Je pense qu'indiquer une ou deux raisons est suffisant. Les recruteurs ne sont ni plus, ni moins que des recruteurs. Ils ne sont ni tes amis, ni tes avocats, ni tes intercesseurs et tes psychologues. Sois sincère, cohérent(e), concis(e) et précis(e). Si les recruteurs veulent plus d'explications, ils te les demanderont. Explique les raisons sans entrer dans les détails. Surtout, dit ce que tu as appris de ces expériences.


Pièges à éviter :

  • Mentir : Si tu as été licencié pour faute grave, divulgation de secrets professionnels, mise en danger de collaborateurs ou comportements inappropriés, ne le cache pas. Il est mieux que le recruteur l'apprenne de toi et non après s'être renseigné sur toi.

  • Dénigrer son employeur ou ses anciens employeurs. On peut dire la vérité sans dénigrer. Parle des faits et moins de ton ressenti. Les recruteurs ne sont ni juges, ni psychologues. Leur job n'est ni de juger ton employeur, ni de te rendre justice. Il y a des organismes qualifiés pour ça. Ce qui les intéresse, ce n'est pas comment est ou était ton employeur, mais pourquoi tu l'as quitté, quelles leçons tu en as tiré et si tu es prêt(e) pour un nouvel emploi.

  • Être vague ou manquer de concision. Sois précis et concis. Si les recruteurs ont besoin de davantage d'explications, ils te le demanderont.

  • Ne pas regarder les recruteurs en face. Si tu ne regardes pas les recruteurs en face en répondant à cette question, tu leur donnes l'impression que tu mens, que tu n'assumes pas tes propos et que tu n'es pas certaine de vouloir ou de devoir quitter ton job. Ça passera pour certains si tu es un profil junior, mais au-delà, très peu probable. Je sais très bien que regarder longuement des aînés ou des personnes âgées en face est mal perçu dans de nombreuses cultures, notamment en Asie et Afrique, en commençant par mon pays, le Cameroun. Mais qu'importe, quand il s'agit de répondre à cette question, regarde ton recruteur bien en face. Tu n'es ni en train de mendier, ni en train de supplier. Et autant qu'il sache dès le départ que tu n'accepteras pas des comportements inappropriés.


🙂 J'ose croire que cet article t'aidera à préparer tes entretiens d'embauche. À bientôt  et que DIEU te bénisse !


** Magandang umaga = Bonjour en Tagalog (Philippines)




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